Sur la blogosphère et dans les magazines, vous avez sûrement vu les mots “désencombrement”,  “minimalisme” voire “art du rangement” puisqu’il semblerait que ce soit une  “tendance”. Cette thématique me parle vraisemblablement car cela fait depuis plus d’1 an que je me prête au jeu de faire le vide chez moi afin de créer une sensation de bien-être. Je vais donc vous partager mon retour d’expérience et mes petites astuces pour se désencombrer… et consommer autrement !

 

Petit retour en arrière…

Depuis toute petite, je suis quelqu’un d’organisé, perfectionniste, un peu maniaque sur les bords. Mais (car il y a un “mais”), j’ai toujours eu du mal à jeter ce dont je ne me sers plus (vêtements, livres, bibelots, etc.), persuadée que cela pourra me servir un jour ou l’autre… Vous comprenez alors vite le problème : avoir beaucoup d’affaires et avoir un chez-soi bien rangé ne sont pas compatibles !

Quand je suis arrivée à Paris en 2009, j’avais amené avec moi le strict minimum puisque l’on sait tous que les studios parisiens sont petits ! Et, en 2013, lorsque j’ai déménagé d’un petit 15 m² à 25m², je me suis rendue compte que j’étais “conservatrice” : mon armoire était remplie de fringues portées ou non, des livres – le plus souvent jamais lus – s’entassaient dans un meuble, mon meuble dans la salle d’eau débordait de produits cosmétiques en tout genre, … J’avais donc profité de ce déménagement pour commencer à faire un tri. Puis, c’est réellement en 2014 que j’ai fait le vide pour me sentir moins oppressée chez moi et “faire respirer” mon appartement.

 

Faire le vide chez soi

Rentrons dans le vif du sujet… Pour me désencombrer chez moi, j’applique plusieurs méthodes selon la catégorie de produits, après avoir TOUT rassemblé en un même endroit pour avoir une vue d’ensemble de ce que je possède pour chaque type de produits : cela est bien plus simple pour trier !

  • Pour les vêtements, je créée 3 piles : 1 pile composée des vêtements que je porte souvent / 1 autre composée de vêtements que je porte de temps en temps / et une troisième composée de vêtements portés une seule fois ou jamais portés.

Je garde les vêtements que je porte souvent, en jetant ceux qui sont trop abîmés ou délavés. Les vêtements que je n’ai jamais portés ou presque, sont alors mis à part pour être ensuite revendus. Quant aux vêtements que je porte de temps en temps, je les garde encore un peu afin de voir si je vais les porter davantage suite au tri. Si au bout de 3 mois, je ne les ai toujours pas portés, c’est signe que j’en ai pas du tout besoin : ils sont donc bons pour être mis en vente ! Le but est de garder le strict nécessaire : les vêtements que j’aime porter.

  • Pour les livres, ma méthode de tri est simple : je garde seulement les livres que j’ai adorés ou qui me sont utiles régulièrement (livres de cuisine, de santé et de bien-être surtout) et je revends tous les autres livres même ceux je n’ai jamais lu (…et que je ne lirai donc jamais). Si l’envie me prend de me replonger dans un ancien livre, je peux toujours l’emprunter à des proches ou à la médiathèque !
  • Pour les cosmétiques, ma méthode est radicale : je jette tous les cosmétiques ouverts dont la date de péremption est dépassée (il faut se référer au petit logo représentant une boite avec un chiffre située sur l’emballage) et revends (ou donne) ceux qui sont neufs et qui ne me serviront pas.

Pour revendre les produits, je passe par deux sites principalement : Vinted (vêtements et cosmétiques) et le traditionnel BonCoin (tout type de produits). C’est gratuit, rapide et efficace ! Mais j’ai tout de même une préférence pour Vinted car le site est bien plus convivial grâce à son concept mixant petites annonces et communauté. Au total, depuis 2013, j’ai effectué une 40aine de ventes !

Pour les livres, j’ai utilisé 2 fois le site Momox afin de revendre plusieurs livres en même temps. En fait, il s’agit d’un site qui les rachète directement pour ensuite les revendre notamment sur Amazon. C’est un gain de temps considérable lorsque l’on souhaite se débarrasser rapidement de plus d’une dizaines de livres. Bémol : tous les livres ne sont pas rachetés car trop anciens/trop courants, et certains le sont à des prix dérisoires.

En parallèle, j’ai créé une boutique Tictail pour regrouper sur un même site tout ce que je vends. Tictail permet de créer une boutique en quelques clics, sans aucune connaissance technique, et avec un joli design à choisir parmi plusieurs thèmes. Voilà à quoi ressemble ma boutique Rose-Flamingo, si vous voulez y jeter un oeil :

Enfin, lorsqu’il y a des produits que je ne parviens pas à revendre, je les donne directement à Emmaüs car je suis sûre que cela fera des heureux. C’est ma B.A. !

Bien sûr, pour que le désencombrement soit efficace, il faut jeter/revendre/donner ce dont on ne se sert plus au quotidien mais surtout, selon moi, il faut revoir sa façon de consommer pour éviter d’être à nouveau envahis par un trop-plein d’objets. Il faut, en quelques sortes, régler le problème à sa source, et non uniquement les conséquences !

 

Changer sa façon de consommer

En désencombrant mon appartement, j’ai donc également revu ma façon de consommer puisque j’avais tendance à acheter des vêtements et des livres sur un coup de cœur, sans réel besoin. Aujourd’hui, j’achète le strict minimum et surtout j’achète le plus souvent d’occasion sur Vinted ou Le Bon Coin, à condition que les produits soient neufs, comme neufs ou en parfait état. Et pour tout vous dire, je n’ai jamais eu de mauvaises surprises (hormis des problèmes de tailles pour certains vêtements… mais cela arrive aussi lorsque l’on commande sur Internet).

Au final, cette nouvelle façon de consommer permet de faire jusqu’à -70% d’économie, de ne plus avoir d’achats compulsifs (car moins de temps passé en boutique par exemple), et de prolonger le cycle de vie des produits (donc moins de déchets !). Même si, au début, cela demande des efforts, c’est réellement un style de vie plus simple, allant à l’essentiel. Evidemment, je ne vous cache pas que j’achète de temps en temps des produits neufs en boutique ou sur Internet (dans le cas où je ne trouve pas d’équivalent en occasion). Dans ce cas, j’adopte un petit stratagème : je laisse toujours l’étiquette  dans le cas où je change d’avis pour ensuite le retourner et me faire rembourser !

Désormais, vous en savez plus sur mes astuces pour désencombrer mon intérieur et sur ma nouvelle façon de consommer. Et vous, quelles sont vos astuces ?

Dans un prochain post, je vous donnerai mes astuces pour se désencombrer “virtuellement” car en véritable webaddict que je suis, un ménage régulier est nécessaire dans ma boite mail et sur les réseaux sociaux afin d’optimiser mon temps et aller à l’essentiel !